À Clapiers, cette initiative a été adoptée en octobre 2019, sous l’impulsion de la majorité municipale. L’éclairage public est en effet coupé entre minuit et 5 h du matin, dans une grande partie du village. Depuis 1 an, cette volonté politique a porté ses fruits. Les effets nocifs de l'éclairage artificiel ont été réduits, tout comme la consommation d’électricité, ce qui a entraîné des économies pour la Commune.
Cette volonté de l'équipe municipale s'inscrit dans une démarche de transition écologique alliant économies énergétiques et budgétaires.
Cette action permet de :
- Limiter les émissions de gaz à effet de serre,
- préserver nos ressources naturelles
- diminuer notre dépendance aux sources d’énergie importées (pétrole, gaz, uranium),
- diminuer les nuisances lumineuses,
- protéger la biodiversité et la faune,
- contribuer à améliorer notre santé.
/ l'Éclairage public en chiffre
L'objectif est de changer le regard sur nos usages de la lumière artificielle afin de ne plus la laisser dans tous les lieux déserts d’activités ou de passage, comme un robinet ouvert, sans aucune interrogation.
1 185 postes lumineux (sur 1 500) sont impactés par l'extinction de minuit à 5 h
=
soit 14 tonnes de CO2/an évitées
=
et une économie de 16 868 €/an
Selon l’ADEME, l’éclairage public représente environ 20 % du budget énergie d’une collectivité et 50 % de la consommation électrique. Un poste lumineux fonctionne durant
4 300 h/an.
Cela représente une économie de production électrique de 130 000 kWh. C'est l’équivalent d’émission annuelle de gaz carbonique d’une dizaine de voitures ou d’une Twingo ayant parcouru environ 200 000 km en ville.
Ils font comme nous !
Aujourd’hui, ce sont un peu plus de 12 000 communes qui ont mis en œuvre l’extinction partielle ou totale de leur éclairage public. Les communes de Prades-le-Lez, de Castries, de Sussargues, de Mauguio, de Carnon et de Montpeyrou pratiquent l’extinction de l’éclairage public. D'autres l’envisagent, car l’extinction partielle a pour objectif de concilier au mieux les besoins humains et le respect de la biodiversité. C’est une mesure de bon sens qui consiste à ne pas éclairer inutilement nos quartiers en cœur de nuit quand les besoins humains sont quasi nuls. Elle constitue l’action la plus efficace pour diminuer la pollution lumineuse et éviter un gaspillage d’énergie.